Le 11 décembre dernier, peu avant les vacances de Noël, nous avons eu la joie d’assister à l’entrée en catéchuménat de deux élèves du collège.
Dès le jour de la Pentecôte, l’Église a célébré et administré le saint Baptême. Les Apôtres et leurs collaborateurs offrent le Baptême à quiconque croit en Jésus : juifs, craignants-Dieu, païens (cf. Ac 2, 41 ; 8, 12-13 ; 10, 48 ; 16, 15). Toujours le Baptême apparaît comme lié à la foi : » Crois au Seigneur Jésus ; alors tu seras sauvé, toi et toute ta maison « , déclare S. Paul à son geôlier de Philippes. Le récit continue : » Le geôlier reçut le Baptême sur-le-champ, lui et tous les siens » (Ac 16, 31-33).
Le Seigneur lui-même affirme que le Baptême est nécessaire pour le salut (cf. Jn 3, 5). Aussi a-t-il commandé à ses disciples d’annoncer l’Évangile et de baptiser toutes les nations (cf. Mt 28, 20) (cf. DS 1618 ; LG 14 ; AG 5). Le Baptême est nécessaire au salut pour ceux auxquels l’Évangile a été annoncé et qui ont eu la possibilité de demander ce sacrement (cf. Mc 16, 16). L’Église ne connaît pas d’autre moyen que le baptême pour assurer l’entrée dans la béatitude éternelle ; c’est pourquoi elle se garde de négliger la mission qu’elle a reçu du Seigneur de faire » renaître de l’eau et de l’Esprit » tous ceux qui peuvent être baptisés. Dieu a lié le salut au sacrement du Baptême, mais il n’est pas lui-même lié à ses sacrements.
Les différents effets du Baptême sont signifiés par les éléments sensibles du rite sacramentel. La plongée dans l’eau fait appel aux symbolismes de la mort et de la purification, mais aussi de la régénération et du renouvellement. Les deux effets principaux sont donc la purification des péchés et la nouvelle naissance dans l’Esprit Saint (cf. Ac 2, 38 ; Jn 3, 5).
ces nouveaux catéchumènes suivent donc actuellement un parcours de formation afin de se préparer au mieux à entrer dans la vie chrétienne.
Leur baptême est prévu pour la fête de Pâques.